Chaque lundi, un nouveau thème.

Initiés par Anne-Claire du blog my beauty québec, nous voilà prêts à embarquer !

Le thème du jour sera : l’eau.

Voici que s’élance des glaciers, l’eau purificatrice. S’écoulant par les rivières, à travers monts et forêts, je me présente maintenant à ta cascade. Lorsque la longue marche entreprise m’invite à faire une halte le long de ton cours.
L’été, j’écoute ton frémissement, anciennement mélodieuse symphonie du printemps. Tandis qu’à l’automne, tu entames une complainte mélancolique. Mais l’hiver… Ah oui, l’hiver, tu rugis ! J’aime lorsque tu t’étends et bouillonnes au cœur de cette saison.

Je découvre plus loin, des eaux sages et sereines où s’amusent carpes et gardons.
En prêtant l’oreille, le voyageur égaré descellera peut-être les rires des ondines des lieux, prenant un thé aux fleurs en s’échangeant les nouvelles du récif. Une légende raconte que ce sont elles qui alimentent les fontaines de leurs larmes… N’oublie pas de leurs laisser une offrande si tu ne souhaites les y rejoindre pour l’éternité !

Hylas et les nymphes - tableau John William Waterhouse, 1896

Sans toi, rien ne vit. Tout se meurt.
L’homme, aboutissement éphémère du processus mystérieux et lointain engagé par ton alliance avec la terre, ne peut l‘occulter.
Lui qui sait si bien que tu peux te montrer conquérante lorsqu’il s’imagine alchimiste ou dresseur de la nature. Qui est-il pour s’imaginer te dompter ?!
Dans les civilisations anciennes, on te priait déjà. On t’invoquait, on dansait et chantait tes louanges pour que tes perles de pluie issues des cieux abreuvent les champs, éveillant ainsi les cultures à chaque nouveau cycle. Un savoir endormi et presque oublié de nos jours...

Pourtant, parfois. Oui, parfois. Tu t‘insurges, te lèves, te déchaînes et déverses ta colère à travers le paysage paisible et innocent des campagnes. Tu t’invites même aux portes des villes lorsque tu ne les noies pas sous ta dureté.
Nul ne t’avait discernée véritablement. Tu crois. Tu cours. Tu construis un réseau immense sous terre. Et bientôt tu choisiras d’engloutir celles et ceux qui oublient ton pouvoir.
Rappelant à jamais aux motels, leur impuissance face à ton élément !

On loue ton apparence tranquille, mais seuls les véritables pieds marins savent que tu n’es en réalité que plus dangereuse. Et ce n’est pas Amphitrite qui me contredirait.
J’aime à me plonger en tes eaux tourmentées, à l’abri des regards. Je ressens alors toute ta majesté !
Et même lorsque tes larmes m’enrobent, je me surprends encore à lever les yeux au ciel, à sourire et te remercier pour cette purification fantasque.
Il faut dire que je suis née sous l’égide d’un signe d’eau et d’un ascendant similaire, puisqu’il semblerait que je sois cancer ascendant scorpion… Tout un programme ! (d’après mes brèves lectures sur le sujet, car je suis loin d’être spécialiste en astrologie)

D’un point de vue plus terre à terre et pour finir sur une note plus en adéquation avec la thématique initiale du blog, l’eau signifie pour moi, hydratation et soin.
J’utilise quotidiennement les bienfaits des eaux florales pour apaiser mes rougeurs plus particulièrement après un nettoyage de peau et pour bénéficier au maximum de leur bienfaits, je me plais à les associer entre-elles lorsque je réalise un soin complet, comme un masque ou un soin du visage.
Comme nous sommes au printemps, je privilégierai alors des hydrolats aux senteurs florales et douces comme la fleur d’oranger ou de géranium.
Jusqu’à l’année dernière, j’utilisais presque toujours les mêmes senteurs, mais j’ai décidé désormais de les varier suivant les saisons afin de bénéficier de leurs multiples vertus et de célébrer d’une certaine façon le cycle naturel de Dame Nature.

Et dans votre imaginaire, que représente l’eau à vos yeux ?

Est-ce un élément qui vous parle ?

Utilisez-vous les eaux florales ? Si oui, lesquels ?

Très bon lundi à vous ♥

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